• Un boulet au cou. Esclave. De mes sens, des règles inculquées mère-tailleur, de mes sentiments et de ce personnage stoïque en face moi, tailleur bis. Cette situation me révolte en silence. Je contiens ma rage et ma colère dans mon crâne. Juste les spasmes descendus vertébrale vers mes mains et cette sensation plexus solaire qui déséquilibre chacun de mes pas, fait tomber chaque objet que je touche, laissent transparaître cet état second, terre pas si inconnue. Nue, pétrifiée, photophobe. Ombre mise à jour. Et pas de trous assez grands pour me cacher blatte. Et puis non j'assume les faiblesses de ma carapace arachnoïde.

    /recrache/ravales/recraches/ravales/recraches/ravales/recraches/ravales/

    Oral game de mon ego en petit morceau, sous l'éclairage diffus du lampadaire récup. Oui je soulève mes cheveux, oui je me mets de profil. Oui je suis jolie poupée ridicule.

    "Face je te baise, pile je me tire."

    Je fixe des yeux la pièce fétiche chrysanthème japonaise. Elle passe de doigt en doigt, pour le suspens je présume. Pétrifiée, nu, photophobe. L'autre impassible devant moi, joue mon coeur à la pièce. Baisera, baisera pas. Je gagne du temps en conversation météo, histoire de barricader ma façade. Je pourrais me jeter suppliante à ses bottes 43, mais j'ai encore un peu d'amour propre. La pièce s'élance, mes paupières se closent. La sentence à un bruit de claquement paume/dos. Face est toujours de profil. La monnaie ment d'1 yen.

    Baisera

    Le bisou au revoir frôle mes lèvres avant de se poser sur ma joue. Photophobe, nue, pétrifiée. Dans la cage sa main rampe sous mes pantalons escalier.

    "Elles sont jolies tes chaussures"

     


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    Rideau tiré la gueule dans l'oreiller je suis dans un espace où la pendule n'a plus de droit. Absence de l'arme morveuse, de douleur, de penser... Tu te sens comment ? Néant. L'ombre de moi-même... en voilà une expression à la con. Il y a qu'ombre qui vive et le reste est cosmétique. Le goût du mensonge est aussi amer que celui de la manipulation. Et je voudrais bien cracher. Les idées mirages et passent, ne sont que flot d'insultes mur du son. Tu t'es fait sauter sans ta permission, mais tu es vivante, en bonne santé et même pas en cloque. T'arrives encore à faire la gueule ? Pauvre conne made in Europe. Tu n'as même pas un seul souvenir de ce qui s'est passé. Retrouver qui s'est et pourquoi foutre ? Ce venger, ça sert à quoi ? Le vas et viens de petit queue lâche dans les poubelles ça change beaucoup de la visite de bitte, bonjour mademoiselle au revoir madame, des one shut minables habituels ?

    "Combien de mec depuis la dernière fois ?"

    J'en sais rien j'ai pas compté. Trop occuper à penser à toi. Mister je ne veux pas l'exclusivité, la fidélité c'est as bine et tomber amoureux c'est pour les tarlouses... Tu es comme les autres il y a que mon cul qui t'intéresses. Mais au fond est-ce que tu mérites le reste ? Tu es chanceux j'en est rien à foutre. Mon corps c'est qu'une enveloppe étirable vergetures au gré des déprimes chocolat/anorexie. J'en suis pas propriétaire alors que tu le squattes ou que tu le loues. C'est idem.

    "Et OEudipe comment ça va ?"

     


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  • Face de con vlamish uniforme tapote sur son clavier déposition. Je vois bien dans son regard morne que les frenchs qui viennent pomper le chômage des wallons au frais du travailleur/navetteur du nord blond comme Frida ça le pompe. Il parle français comme une laitière hollandaise, mais je ne suis pas foutue de dire une phrase correcte dans sa langue moche. Il le sait et le prend de haut. Je sens que je vais me ramasser le couplet qu'est-ce que vous foutiez seul dans une soirée de débauche dans un quartier infecté par les squats d'artiste louche. Je suis misanthrope coco et je n'ai pas besoin de copine moche porte sac. La biture je l'aime solo au milieu de la foule méprisant la solitude comme je méprise leur instinct grégaire. Et puis ça m'a toujours fait marrer les mecs qui me la jouent arty pensant que c'est la technique pour baiser les gonzesses. Tous des petites bites qui veulent retourner position foetale dans le ventre à maman lune. Pour un peu je pourrais m'attendrir. Mais ce matin bizarrement je ne suis pas d'humeur. Le flic veut que je passe un examen médical. Comme si mon rêve maintenant c'était de me faire fouiller les ovaires par un gant blanc latex qui joue les canards avec son spéculum pour la blagounette. Lâchez-moi la moule bordel. Je veux juste retrouver les fils de putes qui m'ont fait mal et leur sécateuriser la chetron à coup de boken. Plus c'est long plus c'est bon. Apparemment je ne peux pas y couper. Et puis c'est mieux pour moi de faire une tite prise de sang à cause de la vérole tout ça.


    Direction hôpital Bordet. Urgence t'as le temps d'attendre. On me tend un prozac et un verre d'eau pour pas que j'hystérise. Tu n'as pas un pet plutôt que de me faire chier laboratoire dépendance. Trois dépressions, un surmenage et toutes les prescriptions dans le trou de mes chiottes. Alors, c'est pas aujourd'hui que je vais craquer aux tentations sataniques de la médecine moderne. Deux heures après il y a l'interne de base gynéco qui pointe les yeux en trou de pinne. Ouai je veux bien te suivre, mais si tu me fais mal je te casse la gueule. La porte s'ouvre vue sur table d'examen étriller je vais gerber. Je lui demande, pour sa santé, s'il a de quoi me sangler. Il me prend pour une tarée. La pétasse blouse blanche, bac plus trois, qui me comprend miséricorde depuis le début lui explique que j'ai dit fuck-off au calment. Faudra se maîtrisé yoga.


    "Franchement vous avez le périner très souple."


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  •  Je suis sapée comme la belle au bois et ma piaule à les plafonds arche gotique pierres blanches. J'ai quand même gardée mes cheveux bruns Charles Perraux, mais ils traînent par terre. Comme si ma vieille ne me les avais jamais couper garçonne escalier pour cause de buble-gum bizutage indécollable sans chiales tu pisseras moins. J'ai la gueule poudrée comme un neuilléenne qui aurait fêté son balle des débutantes, la face dans un saladier coke, pur comme la neige de ses hivers Courchevelle. Deux soubrettes anachroniques mini-jupette jarretière apparente me caresses la crinière avec du poil de sanglier monté manche de bois. Je mate leurs cuisses roses et ça les fait marrer. J'allais leur brouter le minou quand un son familier me fit tendre l'oreille. "N'entends-je point le vrombissement cyclomoteur du Dominator fidèle destrier de mon tendre prince?". Je bouge ma tignasse dans un éclairage spot "herbal essence", direction fenêtre côté jardin. ET OUi... c'est bien lui. Impeccablement mouler dans son falzar rembourré spéciale bécane. Les reflets scarabées de ces ray ban éclabousse mon visage de tout leur spectre. Evidement mon royal daron veut me maquer avec un autre dauphin bien plus friqué. Mais je ne veux pas, car au couvent on raconte dans les dortoirs que la fortune cache toujours une insuffisance dans le calbar. Dans ma logique le ruiné est donc monté king-sieze. Après une formidable entrée roue avant dans le parc, mon chevalier exécute un magnifique dérapage sur la pelouse taillée parfaite jardin anglais. Je n'ai pas le temps de me retourner que mes copines sont déjà allées chercher la corde de chanvre escape et l'attache déjà à un anneau fixé au mur. Je leur roule des pelles en guise d'adieu et glisse le long de la corde raide. Je suis chaude comme une banane planteur de la goutte d'or. Je ne sais pas comment, mais je finis ma chute emmêler dans la ficelle façon bondage. Jupe retrousser décolleter serré. J'étouffe désirable paquet offert. M.D.M* me saute dessus comme un taureau de saillie. La sagesse des soeurs ne trompe jamais.

    "HO ma Dame, ho ma dame, oh oh madame, madame... ?"


    J'ouvre les yeux sur une vue brouiller lendemain de cuite, mais ce n'est pas encore le matin. Le terrain est vague et un gentil petit marocain me regarde l'air terrifié. Oui ça va. Enfin je crois. J'ai froid et mal au cul. Machinalement je me frotte les cuisses histoire de me réchauffer. Hurlement strident. J'ai quelques flashes, la nausée et les mains poisseuses de merde, de sang et de foutre non-identifier. Soirée Bulex, picole mère célib en goguette et non t'as une sale gueule je ne baiserais pas. Quel verre ? Qui ? Combien ? Quelle heure il est ? Il est où mon string ?


    *M.D.M: Maladie Diurne Métabolique


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  • Je prends le thé avec mes voisines tchador dans mon buld-ruine quartier pourris de BXL pas beau-beau. J'ai une vie de merde, mais je vous cyprine à la raie. Car dans vingt minutes il sera 20h30 et M.D.M. sera là. Monstre de douceur, Priape rouge de bonheur, me prendra, car j'aime ça. J'hisses déjà la tringle corde raide, auréole sur rideau Ikréa. Les madones ont le sein psychotrope et la MILF goûte du doigt le milk de son téton.

    "Ti rev' un peu di yaoute sur ton gato?"

    Oui ça me rappellera le foutre. Je me conscientise un peu pour utiliser ma fourchette, faut pas déconner avec les musulmanes. J'abuse déjà, habiller en peau de pute Europe, string rouge, jupe jeans ras la fouf montée sur boots... Grosse tache sur le canap vert goût de chiottes outre-méditerrané. Ces connes n'ont rien compris ni à la liberté sexuel, ni au design feng-shui. Humaniste je décide que la prochaine fois je leur l'argue mes vieux "Elle". Istanbul c'est le moyen-âge, ils ne savent même pas qui c'est Alix Girod de l'Ain là-bas. Bande d'as bine vous pouvez crever avant de rentrer chez les winners CEE. Ça y est, j'entends l'interphone libérateur de la fornicafion. Je fais un signe good-bye à mes hôtesses et je file fissa en déroulant du boule vers mon boudoir deuxième étage. Youpie, ce soir, c'est sodomie.

    "Et si je t'étranglais pendant que tu jouis ?"

    *M.D.M.: Machin aux Dimensions Monstreuses


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