• On est tous des petits bourgeois Europe et comme les crèves la dalle tiers monde on a pas choisie. On procrastine vidéo politique face book derrière I mac connexion adsl, et il y a pas de quoi être fière. On croit plus à Marx ni Mao. On n'a plus d'idéaux, mais un pouvoir d'achat 30% de chômage en crise, qui fait tourné Wall-Street Babel carnage écologique.


    La jeunesse est l'avenir d'un monde où on s'acharne progrès de la médecine à faire voter, bosser, consommer les vieux jusqu'à 85 ans moyenne nationale.


    Notre confort hachisch mal-baise et cuite du vendredi on le doit à papi mamie colonie guerre d’Algérie. De Gaule lâche pas ton gaz Total mais vaut 68. Alors on nous excusera, mais on va continuer à se donner bonne conscience low-consumer informé messie Hulot, car pisser dans un violon s’a nous évite le prozac crapule pharmaceutique et ça anime nos dîner en famille.


    -Et tu veux faire quoi quand tu serras grand ?
    -Ecolo.

     


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  • Le dos contre la grille les yeux fixés sur toi. L'ondulation hypnotique de ta mâchoire. Buble. Tu as troqué Malabar comme Kickers pour Converse et chlorophylle. Moi je fume déjà. Le cuir brun et le sac made in home. Un Che rouge peint à la main, les fleurs du mal dedans. Gothique et grung c'était déjà derrière. P.J. Harvey dans mon discman, Faith no more sur sur tes épaules et tes cheveux long. Mes lèvres gloss sucrées avaient tourné rouge mate. J'en mettais trop. Dix-sept piges sur les bancs de Nerval, à cramer les maths, sous l'escalier french kiss. Troupeaux de peau à problèmes, grégaires le pas lourd sur céramique. Echo. Faut pas que les autres le sachent. T'avais ta réputation et moi la mienne. T'avais tes potes et moi mes bouquins. T'avais la face grasse et moi le soutif vide.

    On barbote, déjà vieux, dans une bulle Lagune. Bain turc porn-chi:p, sous néon fluo. On barbote au milieu des putes et des malheureux. Des petits canards à peau lisse. Tes cheveux humides filent à la quenouille de mes doigts. Tu barbotes assis là entre mes cuisses ondulantes aux clapotis réguliers jacuzzi. J'avais pas voulu rester dans le hammam. Trop baudelairienne la décente, j'avais un peu peur de changer de monde au bout du couloir. Le mec en face de nous n'en pouvait plus. Je le repoussais gentiment du pied. Baisera.


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  • Mes mains sur tes yeux. Tu ne bouges plus. Lèvres gorgée de sang à ton oreille. J'aspire alors lobes. Baisera baisera R.A.F. Je suis déjà ailleurs. Mon nid au septième sans ascenseur. Lévitation. Invitation impérative. Esquive impossible.


    Poignets à l'unisson frotter par la corde. -Livré- L'idée de porter mon fume cigarette à tes aisselles, me traverse sous le bandeau. -Offert- Talons hauts, mes bas s'enlacent X serrer. Un saint marqué sans flèche. -Servile- Un portrait impérissable de toi dans l'extase. Enchaînement de passion déchaîner. -Promis- L'hédoniste.


    Merry cherry, je te kiss goodbye, pour t'observer assise dans mon canapé. J'arrive quand je veux, ce n'est pas toi qui décide. Doigts glacer sur gloss framboise. Un ongle sonore sur mes dents. Teinte l'heure du festin. Je te dévore les reins un par un.


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    L.T.* paranoïaque:

    Je me tais. Il attend que ça que je dise une bourde pour me reprendre et me montrer qui est le plus fort. Je voulais qu'on parle, mais je ne dirai rien. Je ne me laisserais pas fondre. Je suis dedans il ne peut pas me toucher. Non je ne suis pas vulnérable.

    M.D.M.* schizoïde:

    Dix minutes qu'il est là et il a déjà envie de se tirer. Trop chiante, il peut la faire chialer en deux minutes. Une petite provoque et paf la mine sur les pieds. Toujours à dire oui oui, mulette. Elle ne serait pas aussi jolie se serait déjà réglé. Et puis ses texto romantique-porn... Elle veut se coller à ses basques. No way.

    L.T. schizotypique:

    Il est dingue. Dangereux en plus. Je le sens. Je l'ai lu dans les cartes. Si je l'écoute il va me manipuler. Il faut que je garde mon point de vue. C'est important. Je ne suis pas comme lui. Je sais ce qu'il pense de moi. Je ne suis pas une débile.

    M.D.M antisociale:

    Il a quand même le droit de l'a baiser quand il veut s'il veut. De toute façon elle se taira. C'est normal qu'elle s'offre. Elle est pliable facile. Si elle était un peu plus forte c'est elle qui le bouffait. Alors, on ne va pas lui laisser le temps.

    L.T. borderline:

    Mais il va me laisser tomber. Je suis trop creuse pour un mec comme lui. Il est grand il a tout compris. Et je suis toujours là hyper émotive. Il n'aime pas ça. Il va me quitter. Il va me faire mal.

    M.D.M. narcissique:

    Mutique. Elle sait bien qu'elle ne trouvera pas mieux. D'ailleurs elle n'est pas respectueuse. Regarder la là, négliger, prétentieuse. Marquise de son cul. Pathétique. Ça ce dandine, implorant son coup. Baisera.

    *L.T.: Littérairement Tarée

    *M.D.M.: Machinalement Dingue et Maniaque

     


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  • -Déshabilles toi.

    Debout face à lui. Son regard fixer sur moi. Nue, pétrifier, photophobe. Mes doigts tremblent moite sur le premier bouton de ma robe. La demi-sphère brillante oscille. Il est assit sur mon fauteuil. Je devrais être a sa place. C'est lui qui devrait me lécher les pieds... Ma tête penche sous une implacable gravité, l'ordre de son regard. Vernie noir griffé au bout de l'escarpin vintage italien. Le bouton glisse de mes doigts. Sa main droite marque un signe d'impatience. Je dois m'exécuter. Je respire profondément et pense quiétude ondine. J'ai passer la première barrière physique. Le coton de ma combinaison se révèle. Je me déteste. J'ai toujours dominer mes hommes, et me voilà face à ma pudeur pudibonde. Elle existe donc. Mon corps ne sais plus si il doit s'ouvrir ou ce fermer. Deuxième. Bloquer  entre espace intérieur en extension et une bouche resserrer.  J'aimerais dire un truc... Tais-toi. Troisième. Lèvre close. Se collier de velours serré me va à ravir. Quatrième. La robe tombe légère déployée. Photophobe, pétrifié, nue. Un doigt explicite, impératif, me désigne le sol. A genoux. Je pourrais porter plus d'attention à mon chignon.  Mon regard est rappeler à l'ordre. La frontière épicentre de son abdomen, est règle d'or.  J'oubliais. Je suis jolie sous l'abat jour. Je dois fermer les yeux et poser ma tête sur sa cuisse. Les jambes plus écarter. La belle enfant. Mâchoire enfin détendu, il y plante un baisé. Chuchotement obscène à mon oreille. Il enfouis ma tête entre les pants de son jeans. J'étouffe mais la pression est si forte que je ne résiste pas. Légèrement courbé sur mon dos, il remarque que ce serrait plaisent d'y jouir. Il va m'attacher et me baisera peut-être les reins .

    -Ouvres toi.


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