• Silly fish goes to the east

    Looking for an elephant

    By the sea it's juste can be

    He only met an orphan horse

    "Please sir would you help,

    I want see the enormous.

    The whale on earth

    With a big nose"

    "Who want to know

    Where he must go

    Should ask the owl"

    Horsy sound

    Should by nice

    Let's find the bird at night

    Lasy fish just fell a sleep

    And drift into a large river

    He never woke up cause

    He was suck by the trunk

    Of the mystic beast


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  • Je souris intérieurement à la vue de la pièce mansardé. Les bibelots indiens, le sol paille tressé, le futon, manque plus que deux estampes suggestives et tu l'as ton bobo-bordel, gamin. Tout ici rappelle la baise. On se croirait à domicile. Pour un moment je regretterai ma vélomanie. Je ne pédale pas en bas de soie, c'est dangereux pour le trafic. Tout ne peut être parfait. Pourtant, je m'étais bien préparée. Avant de quitter mon décor-home pute d'antan, je pris soin de préparer petit sac satin noir, capotes, gel saveur champagne, etc... Croupe en l'air, chevilles croiser je fouillais penchée sur mes petites boi-boîtes et tiroirs. Une fois le pochons prêt je m'occupais de moi. Je m'oignis le corps d'onguent précieux self-made. Eau de rose, huile de sésame, huile essentiel de ylang-ylang. J'affinais mon masque du mieux possible. Un coup d'oeil sur l'ordi. La pression monte. Il était temps de partir.

    Je crois que je me suis jetée sur le lit comme une fofolle. J'envisageais notre futur étreinte avec l'excitation d'une bataille de polochon. J'avais tellement d'espoir. Je suis tellement naïve. Il pluga son ipod. Je crois que lui aussi c'était préparé. Il baissa les stores. Je protestais. Pourquoi vouloir échapper aux rayons estivales des après-midis canicule ? La poire fut coupée en deux comme la lumière du velux. C'est alors que commença le long effeuillage dans la chaleur phéromone. Je fus complimentée sur mes dessous rouges coton bio. Sous la poudre mes joues prirent une teinte rosée, que bientôt la sueur rendra à sa couleur cerise satin originel. Mise à nue je humais avec délectation l'essence de cette peau dorsal longuement imaginée et désirée. Je recherchais avec la passion du parfumeur la pointe âcre qui relevait les épices, le musc, l'humus et le nectar. Mise en transe. Je ne pus retenir plus longtemps un mouvement d'épaule qui fit glisser mon thorax bombé sur ses omoplates. Renverser. Plier. Etendue. Détendue. Inspirer. Expirer. Pause. Humecter. Assécher. Monter. Descendre. Trembler. Apaiser. Le chahut reptilien, non retenue s'acheva.

    -Tu n'es que l'objet de mon désir.

    -Et il est comment ton désir?


    -Huge


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  • Face àface, sans bouc. Je baisse les yeux. Le fond de ma tasse est sec. Je m'en voudrais presque d'avoir eu soif. Attentat tannique impossible. Je me couvre. Zip dans le cocon. Chaque phrase dehors semble flèche. Et pourtant le conditionnel s'arrête encore caresser mes fils de soie carapace. Entre mes doigts glissent en des roulements sans fin, la toile denim, toucher velours, oreille de succion du pantin cible. L'attitude est contenue comme l'âme. Les trais sans haine. Léger spasme nerveux sensible sur la joue droite. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour aimer correct. Qu'est-ce que l'on aime à se mentir. Ses mimiques semblent empreintes de mépris. Mon squelette debout sur mon ego, je frotte mes pieds au rythme lent du verbe autre, parasité, rendu inaudible. Ce gavage subliminale partira dans une nausée libératrice, à demi-digérer dans le trou des chiottes. Boulimique. Funambule sur mes limites. Et tout est rangé à sa place.

    Tout me semble soudain très haut. La vision est un peu flou mais, je reconnais le rideau bleu délavé rayon-de-soleil. Il est 16h d'été dans le dortoir ruine, enfance de campagne. J'entends les rires fondus dans l'atmosphère plier en deux, du petit groupe contemporain. Je ne comprends pas bien pourquoi mais, je ris avec les autres visages puériles, si disproportionnés. Au loin à travers la vitre, ce dessine la silhouette du premier bout de fratrie. L'impératif de la bande. Ça coupe blonde de cheveux fin raide, encadre un visage émacié aux yeux exorbités. Sa colère semble de la couleur de ces cernes. Il court vers la fenêtre. Stop. Recule son bras serré au corps. Il arme. Fuguro-poing. Tintement.


    Le noir se lève sur quatre phalanges adultes. Longues, osseuses, nerveuses. Si la peau était plus blanche et plus sèche, se pourrait être les mêmes protagoniste 20 ans plus tard. Je me secoue la tête. Non. C'est M.D.M.* qui me refait juste une petite démonstration équilibriste, de maîtrise physique/mental Shotokaï. Allégorie vulgaire à la mienne.


    "Hystérique"...


    *: mec du mercredi


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  • Rien A Foutre. La culture ça ne sert à rien. On vous la déjà dit non. Et vous vous obstiner vous ne voulez pas comprendre. Bande de tas de con. Ce n'est pas pour rien que les navetteurs ils écoutent tous, seuls, dans leur boite à autistes, des radio chiffres ou canigou. La musique du bonheur, antidépresseur d'être un honnête citoyen qui paye ces factures. Ils font avancer la société eux. Ils paient votre chômage, vos allocs. Bientôt ils seront à l'électrique, garce d'atom-mobile. L'hydrogène? Non c'est trop compliqué, ce n'est pas le moment. Rentabilitabilité. Le train-train monomique, le même. Green is the new black. L'habit de rédemption Total, Texaco, BP, Arreva, lalala... Baisons en attendant la mort sur un futon-plouze. L'ère Green Clay Bulding avant le déluge. Merci Satan le ciel sera plus clair et les satellites big bros seront bientôt tellement plus performent, qu'ils nous pondront des "HOME" tous les jours et que l'Artus Béber fermera enfin sa gueule et tout le monde sera écolo. Je m'en savonne de plaisir à l'Ushaïa avant mes vacances à l'île Maurice. Paraben d'aller trop vite d'avance je jouis.


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  • Je me fais ma crise d'ado, comme une petite conne je craque pour un blaireau. La démarche et l'haleine d'un cow-boy, virilité pacotille sur cheval moderne, rouge mécanique, c'est cela avoir l'air rebelle. Evidemment il me traite comme de la merde en sous-entendu publique et moi pudique je m'invente pucelle enlarmée cachée. J'ai beau regarder mon cul dans la glace je ne vois pas ses d'initiales et je suis formelle la-dessus, si on veut me refiler aux potes il faut me faire tatouer, sinon niet. Pute et soumise si je veux. Et je ne suis pas toujours contre. J'aime aussi bien la burka que l'uniforme d'infirmière. A votre bonheur monsieur. Mais non rien à faire il veut plus me baiser qu'en virtuel. Trop sentimental qui dit. Génération de con. Ca veut de la performance du rendement. Rentabiliser la baise, car l'agenda est overbooké tu comprends.



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