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je suis un cendrier
Tu me serrais fort je me souviens. Ton corps plein moelleux et ferme, accueillant comme la meilleur auberge de campagne au parfum de paille en été. Chaleureux comme le poêle a charbon de la ruine parentale aux hivers de congère qui nous faisait croire un instant aux familles unies dans la dèche et l'amour. Toucher le mensonge dur comme fer on soignera les coupures demain. Je te croyais bon comme la baguette du dimanche matin au coin de ma rue de bourge. Pétrie d'amour frustré par les connasses chasseuses de jean-charles surfeur à la con. Je pensais que tu comprendrais mes envies d'affection anodine et mes humeurs d'obsédée popote les charentaises sur le paillassons. Je pensais à ça quand j'ai refusé de faire semblant dans des bras presque anonyme frustrés par d'autre raison que je ne veux pas connaître et que la pudeur des mauvais coup d'un soir refuse toujours de livrer. Sex drogue rock'n roll ou la palissade des enfants frustrés des divorces 90's qui veulent s'éclater le foie pour mieux se ranger à trente ans. Si tu avais regardé le fond de mes yeux au lieu de reluquer les rondeurs de mes miches, t'aurais peut-être compris ça. Au fond tu es peut-être aussi cons que les autres. Au fond tu aurais peut être mieux fait d'être sourd. Au fond c'était quand même vivre que d'essayer.
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