• Je t'en foutrais moi de "la peur de l'intrusion". Je ne veux pas m'introduire je veux que tu m'introduises. C'est pour tant pas compliquer. Moi j'ai une anti-phobie de l'intrusion M.D.M.*.

    Mon point de vue est simple :

    tes potes je ne veux pas les connaître,

    tes vieux encore moins,

    je ne veux pas que tu m'emmènes au cinéma,

    je ne veux pas aller faire de la poterie avec toi,

    et je ne veux pas te présenter ma meilleure amie.

    Je veux bien:

    dîner en tête-à-tête,

    prendre des plantes ésotériques en catimini,

    discuter sans tabou presque,

    et surtout, surtout que tu me foutes en paix.

    Chacun chez soi ça n'empêche pas l'amour, ça l'entretien. Le construit et le préserve de la destruction.

    Mais non... Ça aurait été trop facile de ne pas se prendre la tête. Trop émotive... Une faiblesse d'après les serpentards de Harry P. V'là la référence... Fuir ses émotions c'est se vampirisé. Et les vampires c'est quand même impressionnant pour la sorcière pacotille que je suis. Tremblement. Caisse de résonance énergétique je suppose. Intimidation réussie. Le trac. La peur de ne pas être la hauteur de cette maîtrise de soi chérie. La frousse du jugement des autres.

    -Inquisiteur.

    *M.D.M.: mentale domination mastiquée


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  • Au départ le M.D.M.* c'était une private-joke avec Birdy. Quand il a fallu conclure, que l'abstinence perpétuel me rendais dingue, que sa rêverie perpétuel (elle aussi ?) me mettait dans un état de stress ; ce stress le rendant grumpy-old bastard, le serpent se boufferait encore longtemps mais s'aimerait toujours bien. La règle du "wednesday guy" est donc devenu une évidence jalouse. J'avais en théorie le statusquo idéal. La terre promise à mon bonheur, le fils, le père, le beau-père, l'amant. Une goutte salée dans mon café et un cafard dans mon cendrier.

    -Je te respecte, je m'intéresse à ton univers, mais...

    L'obsession... L'eau de la douche bouillante sur mon dos courbatue. Tes yeux éclos, près du paravent. La détente de mes zygomatiques dans une vibration, la vague dans la cave thoracique, vaine.

                    Ego-gloutonnerie enzymatique.

                    Un produit biologique.

    Je me liane les cheveux. Les patine, chaque mèche, une à une, à l'eau-tiédasse et au beurre de karité. Le savon noir et les peaux morts s'agglutinent à la paroi pvc bain-angle. Je ne me suis pas épiler depuis plus d'un mois. R.A.F. j'aurais quand même cinq orgasmes ce soir.

    -Tu es vraiment une salope.

    *M.D.M. : Miséricorde Dominical Masochiste

     


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  • Un cafard dans le cendrier. Du bout de mon mégot je lui grille les pattes une par une. Sans haine sans violence. Même pas par cruauté. Je ne suis pas de ces enfants qui arrachent les ailles des libellules. Je suis incapable d'acheter une bonbonne de baygon, c'est tout. Ça fait deux ans que je vis avec eux. La cohabitation est bonne. Personne n'est malade et la matière isolante de mon frigo doit avoir des allures de film d'horreur. Ce sont des petites bêtes très intéressantes, très fragiles. Grégaire, ils se mettent en tas, appelés par leur odeur familière. Le cafards à une odeur très particulière. Douce âcre. Ce n'est pas tant la propreté des lieux qui détermine le confort du cafard. C'est le taux d'humidité. Un lino mal coller une fuite invisible et paf, invasion de cafards.

    -J'ai toujours vécu dans des endroits propres ça a toujours été propre chez moi. (x3)

    Cette phrase tapante répétitive prend dans sa bouche des allures d'incantations. Je me sens vraiment honteuse comme quand ma bonne maman me disait que quand je serais grande je serais qu'une pute et que chez moi il y aurait des rats et des cafards. Les mamans ont toujours raison. Je vis bien avec ma vermine. Je n'inviterais pas mon écureuil fou à faire le ménage. Je subirais son regard cynico-phobique sur ma misère en ne songeant qu'à ma richesse. Son cou entre mes bras, la chaleur de son crâne sous mon nez, la sensation plexus irradier bombe H.

    -Merci de me comprendre.

     


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  • Trouble plexus solaire et foudre tachycardique. Les pavées me transporte sur des fleurs de coton.

    Pas banal...

    Pas banal... Le teint se change pétale pivoine, sous l'influx sanguin et le reste de poudre. Les rues citadines se transforme sous les plantes grimpantes, arborescent sous le coup de chaque systole. Mes pupilles éclosent belladone, mydriase sous un globe cristallin scintillant. Certains diront endorphine, moi je pense à l'ivresse phéromone. L'amour est animal. Ma passion je la vois végétale. Je suis au-delà du plaisir, plus loin que la jouissance. Dans un mirage post-orgasmique. Un de ces rare moment où tout est possible. Apaiser.

    Chaque bouffée d'air gris citadin, semble enfance barba-papa fondant sur la langue. A se rouler dans la guimauve.

    Moka noisette crème chantilly. Cherry.

    Les claques sonnent boîte à musique. J'ai huit ans. La cour de récré marelles et foot-ball, baisé sur la joue cachés près de la grille du fond.

    Les filles c'est nul.

    Les garçons y sont bête.

    Petits coeurs papier coupés dessinés glissières dans ton cartable. J'avais du bubble gum rose dans les cheveux. Le Malabar de ta bouche.


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  • Je t'adule. Nourris toi de moi. Peux m'importe de disparaître pourvue que tu m'avales, me broies, me mâches et me digères.

     D'unique à ensemble. De tout à néant.

     

     Je me moque de ton amour.

     Je n'ai pas besoin de toi. Tu es en moi.

    Etoile: Je vais le tuer.
    Lune: Tu ne peux pas
    .

    Le vent chasse les cendres en nuage tombant pluie, sur les poussière d'or. Immortel.

     

    Je voudrais être homme, je te prendrais pour femme. 

     

    L'autre monde est vivant.

     

    Ton amour à la roulette ne tue pas le désir car il n'y a de hasard.


    Si ton corps était à vendre je te donnerais mon âme.

    J'arrache ma peau. Ours, je te la confie.

    Pieds nus sur les dalles, le sol se change en spirale.

     


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